Entrevue Salarié : Mikaël Botuha, responsable technique et SAV
Cette semaine, nous avons décidé de tourner les projecteurs vers un nouveau profil de salarié du groupe Géopar. Et oui, bienvenue sur ce deuxième article d’”Entrevue Salarié”. Rappelez-vous, il y a quelques semaines déjà, nous vous avions présenté le profil de Joseph Morvan, responsable opérationnel de notre entité Axxel Compac TP. Et bien aujourd’hui, nous nous intéresserons au parcours du responsable technique et du SAV d’Axxel Manutention, Mikaël Botuha.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Mikaël Botuha, j’ai 42 ans, je suis né en 1979. Je suis en union libre, j’ai 2 enfants et je suis responsable technique chez Axxel Manutention.
Quel a été ton parcours avant d’arriver dans la société ?
J’ai commencé mes études par un BEP / CAP mécanique auto, suivi d’une première adaptation pour faire un bac STI (Science et Technologies Industrielles) option systèmes motorisés. C’est tout ce qui est moteur, aussi bien de l’électrique au thermique, orienté vers l’automobile. À la suite de ça j’ai fait un BTS génie des équipements agricoles, en alternance en Maison Familiale à Loudéac.
Sorti de l’école, j’ai fait une saison de moisson, ce que je faisais depuis des années l’été. Je conduisais une moissonneuse batteuse pendant les saisons estivales. Et puis ensuite je suis rentrée chez Case IH en tant que mécanicien en agricole, mais je ne suis resté que 3/4 mois parce que ça ne collait pas. Après, j’ai fait 4 ans chez Massey Ferguson, dans une concession agricole.
Quand as-tu intégré le SAV d’Axxel Manutention ?
Je suis arrivé chez Axxel Manutention en 2004, 2 ans après sa création. Je devais avoir 25 ans. J’ai découvert totalement par hasard, parce que je cherchais tout simplement une concession plus proche de chez moi. Bon, c’était pas tout à fait dans le même domaine, parce que la manutention c’est pas quelque chose que je connaissais. Moi, je suis plutôt issue du tracteur.
J’ai commencé comme mécanicien atelier mais ça a duré très peu de temps, 6 mois à peu près. Et puis ensuite j’ai été 10 ans technicien itinérant sur le Morbihan. Après je venais déjà un peu sur l’Ille-Et-Vilaine. On voyageait beaucoup plus que maintenant parce que l’entreprise n’était pas aussi grosse qu’aujourd’hui. On venait donner un coup de main à notre petite concession qui était sur l’Ille-Et-Vilaine, à l’époque ils étaient 4/5 personnes !
J’ai eu l’occasion également d’aller en Guyane dans le cadre du travail. j’ai fait l’équivalent de 4 fois 10 jours chez un de nos client, un client qui est devenu le concessionnaire Manitou guyanais ! Je suis allé en soutien technique là-bas.
En 2014, mon responsable SAV est parti à la retraite, et j’ai pris ça place pendant 6 ans. Mais pendant 6 ans déjà je prenais sa place quand il était en congé, donc j’étais déjà prédisposé à prendre le poste. Et puis en janvier 2021 on me propose le poste de responsable technique, donc c’est tout récent !
Ton poste actuel de responsable technique et du SAV, comment cela se passe concrètement au quotidien ?
Mon poste aujourd’hui consiste à faire travailler ensemble et de la même manière tous les services SAV dans nos agences. Chose que je ne savais pas avant dans mon poste de responsable SAV, ou je pensais que tout le monde travaillait de la même manière que moi ! Quand j’ai pris le poste, je me suis aperçu que ce n’était pas le cas, et que chacun travaillait dans son coin. Aujourd’hui, le but était de propager la façon de faire de l’agence de Vannes, pour que tout le monde ait les mêmes outils pour travailler. C’est ça que je fais aujourd’hui : que chaque agence travaille de la même manière. Il faut aussi qu’ils sachent sur qui se reposer s’il y a une demande. En plus j’étais dans le métier, aux yeux des techniciens ça a peut-être un peu plus de valeur. Je connais les difficultés qu’ils peuvent avoir au quotidien.
J’ai en gestion le parc véhicules SAV, et tout ce qui est aménagement en outillages des véhicules et des ateliers. J’ai également la gestion des ateliers en eux-mêmes, du devis jusqu’à la validation à travers le suivi de chantier. Je gère aussi la formation des techniciens, que les gars soient tous formés en fonction du budget que l’on me donne. Je suis également la porte d’entrée, au niveau SAV, pour chaque constructeur qu’Axxel représente. C’est-à-dire que s’il y a un litige avec un client et qu’il y a besoin d’aller chercher une information technique chez le constructeur, je fais le lien avec le client final ou le chef d’atelier.
Quels sont les besoins futurs du service SAV d’Axxel Manutention ?
Les besoins sont toujours les mêmes pour l’ensemble des concessionnaires. C’est chercher des mécaniciens. Trouver des mécaniciens performants qui ont envie et qui sont formés, aussi, à minima. Aujourd’hui, et c’est peut-être un préjugé, je pense qu’il faut avoir un minimum d’études, ne serait-ce qu’un BEP / CAP. Avoir des notions de mécanique, d’électricité, de mécanique, ça serait la base.
Après, on aime aussi former les jeunes techniciens, leur apprendre les bases. Et puis, il y a plein d’avantages à venir chez Axxel en SAV. Que ce soit le salaire, le fourgon pour les techniciens itinérants, les perspectives d’évolutions au sein de l’entreprise, les formations constructeurs… Chez Axxel on a le soutien logistique du responsable, on n’est pas livré à nous même. Et puis il y a toute une équipe autour, on est encore une entreprise à taille humaine !
Ton mot de la fin ?
J’ai suivi l’évolution d’Axxel Manutention, et aujourd’hui la chose qui ne doit pas changer c’est notre façon d’être humain. C’est les gens qui sont là et qui ont contribué à l’évolution de l’entreprise qui font ce qu’elle est. Et il faut continuer à les prendre en considération, ce qui est le cas aujourd’hui ! Chaque individu au sein de l’entreprise peut avoir sa chance d’évolution dans sa carrière professionnelle. J’en suis l’exemple type !