Entrevue Salarié : Catherine Mordel, responsable méthode
Vous souhaitez découvrir les hommes et les femmes qui composent le groupe Geopar ? A travers nos articles “Entrevue Salarié”, nous vous présentons les parcours et les missions de nos différents collaborateurs.
Cette semaine, nous vous avons choisi de vous conter l’histoire professionnelle de Catherine Mordel, responsable des processus, méthodes et formations dans le groupe Geopar.
Bonjour Catherine. Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Catherine : Je m’appelle Catherine Mordel, j’ai 50 ans. Je vis en concubinage avec mon ami Sélim et nos 5 chats, à Plescop à côté de Vannes. Je suis responsable méthode, process et formation pour le groupe Geopar.
Quel a été ton parcours scolaire et professionnel avant d’intégrer le groupe ?
Catherine : Avant j’habitais à Brest, et j’ai fait un BTS de secrétariat commercial bilingue, au lycée de Kerichen. C’était pour faire de l’assistanat commercial.
Ensuite j’ai quitté Brest pour aller à Paris. J’avais 19 ans, et je suis rentrée en tant qu’assistante commerciale dans une entreprise qui fabriquait des poubelles, des containers à ordures ménagères. J’ai fait de l’assistanat commercial pendant 7 ans là-bas. Ensuite, l’entreprise a décidé de mettre en place un logiciel professionnel qui s’appelle SAP. Donc j’ai été désignée comme “key user” (la référente) pour mettre en place ce logiciel au niveau de l’ADV.
Ensuite j’ai quitté cette entreprise pour rentrer dans le groupe Solvay. C’est un gros groupe chimique et pharmaceutique d’origine belge. Je suis rentrée dans le groupe en 2001, en tant que support utilisateur SAP. Mon job était de résoudre tous les problèmes des utilisateurs dans SAP. C’était chouette parce que j’ai pu travailler sur plusieurs domaines : la logistique, la gestion de la production ou de la qualité, un peu d’administration des ventes. J’avais une vision plus ou moins globale sur la partie supply chain.
Toujours dans ce groupe, j’ai intégré l’équipe projet, où j’ai pu mettre en place des projets. Je me suis spécialisée dans la logistique et la production, et j’ai pris une dimension plus internationale. C’était la partie de mon job que j’ai préférée : je donnais des formations en Thaïlande, en Egypte, … Je mettais en place les projets, et c’était une partie très challengeante.
Toujours dans le groupe Solvay, j’ai pris un poste de “business process expert” (expert en processus métier). Là, je me suis vraiment focalisée sur la logistique et la gestion de production, toujours à dimension internationale.
Comment as-tu découvert le groupe Geopar ?
Catherine : C’est via un ami, Bernard Leroux, qui est commercial Kbmat à Landivisiau. Je l’ai vu s’épanouir professionnellement, et donc j’ai été super curieuse. Il n’arrêtait pas de nous dire “j’ai vendu une machine, j’ai vendu une machine”. Et il se trouve qu’avec mon compagnon, on envisageait de revenir dans ma région de cœur, la Bretagne. J’en ai fait part à Bernard qui m’a dit “on recherche du monde chez Geopar, est-ce que ça t’intéresse ?”
C’est comme ça que mon CV a été présenté à Yvon le Saout (chef des ventes agri / TP) et Olivier Guichaoua. J’ai sauté dans ma petite Toyota Aygo pour monter sur Vannes ou j’ai passé un entretien. Enfin, plutôt une discussion qu’un entretien : c’était un très bel échange de 4h30 avec Olivier Guichaoua et Laurent Jaud (responsable développement service). Ils m’ont vraiment donné envie de venir bosser pour Geopar. J’ai pris mon poste en novembre 2022.
Peux-tu nous parler de ce poste que tu as aujourd’hui chez Geopar ?
Catherine : J’ai intégré le groupe Geopar en tant que responsable processus, méthode et formation. Ça s’articule autour de trois grands axes principaux.
Le premier, pour la partie processus. J’ai une fonction transversale : je dois aller voir tous les services de l’entreprise de façon à formaliser des processus, voir comment on fonctionne aujourd’hui.
Dans un deuxième temps, je vais essayer d’optimiser tout ça, c’est-à-dire faciliter la communication entre les services et les tâches quotidiennes. C’est une façon de s’assurer que l’on travaille partout de la même façon, avec peut-être quelques spécificités par agences mais en tout cas que l’on ait une base commune.
La partie méthode s’applique vraiment à la partie processus. Ça consiste à définir les meilleures méthodes pour réaliser les processus et éviter que l’on fasse des choses qui n’ont pas de valeur ajoutée. La méthode, c’est la meilleure façon de faire les choses.
La troisième partie est la partie formation. Pour l’instant je suis en phase d’observation, mais ça va être la mise en place de formations internes (office 365, formation manager, …). L’objectif est d’accompagner la montée en compétence des équipes qui nécessite de se former, mais également de se former sur l’utilisation des nouveaux outils, ou optimiser ses connaissances sur un outil que l’on utilise déjà, comme mistral.
Qu’est-ce que tu aimes dans ton métier aujourd’hui ?
Catherine : C’est le côté transversal. C’est-à-dire que je rencontre tout le monde, tous les services. C’est toute la diversité de mes collègues de travail, des gens que je rencontre, des métiers que je peux observer ; et ça c’est vraiment ce qu’il me plaît. Il y a un peu une culture par service, ou par type de métier, et c’est ça qui me plaît beaucoup. La diversité des profils, ça c’est du bonheur. Mon ami dit de moi que je suis un caméléon social, donc c’est parfait. On a tous à apprendre les uns des autres, et ça c’est magnifique dans ce boulot là.
Et ce qui est également intéressant, c’est que je me dois d’une part d’avoir une vue globale du fonctionnement de l’entreprise, et d’une autre part d’aller dans chaque spécificité des services, pour savoir pourquoi ça fonctionne d’une telle manière et pas d’une autre, et ça c’est extrêmement enrichissant.
Quelle est la spécificité du groupe que tu apprécies ?
Catherine : moi ce que j’aime, c’est que c’est une boîte à taille humaine ! C’est ce qui me change de mes précédents jobs. Solvay c’était 33 000 personnes dans le monde. Ça donne un côté anonyme, on est un petit rouage dans un gros engrenage. alors que là c’est vraiment une société à taille humaine, qui est localisée, sur ma terre promise à moi qu’est la Bretagne ! Il y a ce côté humain et ce côté authentique, notamment Olivier Guichaoua qui est proche des collaborateurs. On n’est pas obligé de passer par des intermédiaires.
As-tu un mot de la fin, quelque chose que tu voudrais ajouter ?
Catherine : Je suis encore en phase d’observation, mais j’ai hâte de m’y connaître un peu plus, d’avoir vu tout le monde, et de mettre en place des choses.
Geopar c’est une belle entreprise, qui fête ses 20 ans, et ça c’est vrai que je suis très contente d’arriver au moment de la célébration des 20 ans d’Axxel et du groupe. C’est une période un peu charnière, et bravo d’arriver à ces 20 ans, c’est magnifique !
Je voudrais également ajouter que je suis là pour aider les gens, leur faciliter les choses. Je ne suis pas un gendarme. Et je sais que je vais avoir beaucoup de travail pour mettre en place des choses.