Entrevue Salarié : Ludovic Bozec, développeur service

Cher lecteurs assidus ou ponctuels de nos articles Axxel Manutention, bienvenue pour cette nouvelle Entrevue Salarié ! Si les mois précédents nous avons pu vous présenter les parcours de Joseph Morvan et de Mikaël Botuha, c’est aujourd’hui à Ludovic Bozec, développeur service, de nous parler de son expérience.

Vous allez le voir à travers cet article, Ludovic, c’est à la fois l’expérience et la passion qui se combinent, au service de nos clients !

 

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

 

Ludovic : Oui, alors moi je m’appelle Ludovic Bozec. J’ai 35 ans, et je suis chez Axxel depuis plus de 17 ans. Je suis développeur service sur le département du Morbihan.

Ludovic Bozec, développeur service

Comment es-tu arrivé chez Axxel Manutention ?

 

Ludovic : J’ai commencé stagiaire en 2004 suite à un désistement de stage. Je devais faire un stage dans une entreprise dans le domaine de l’automatisme et du robotisme. Je suis issu de ce milieu, avec un bac pro EIE (Equipements et Installations Electriques). Manque de bol, la personne qui devait me prendre en stage est tombée en arrêt maladie. Du coup, il ne pouvait plus m’accueillir dans son entreprise. Heureusement, un copain d’école avait son papa qui travaillait chez Axxel, en tant que responsable SAV. Comme Axxel propose des chariots électriques, il s’est dit qu’il trouverait bien quelque chose à me faire faire sur les chargeurs, ou sur les chariots en eux mêmes.

En plus de ça, j’avais des bases en mécanique sur les 2 roues motorisés. J’ai découvert les chariots élévateurs au service location, en nettoyant les machines et en faisant les niveaux.

Le stage s’est bien passé, et Olivier Guichaoua m’a proposé de passer un CQP (Contrat de Qualification Professionnel) Manitou/Toyota, au lycée Le Porteau à Poitiers. 

J’ai accepté et il m’a dit “ si au bout des deux ans tu es major de la promotion, je t’embauche” ! Je lui ai dit ok ! Ça m’a motivé, j’ai travaillé pour être major, et depuis je suis là, voilà plus de 17 ans.

 

Une fois ton diplôme en poche, quel a été ton parcours au sein de l’entreprise ?

 

Ludovic : J’ai commencé à la location, à nettoyer les machines, contrôler les niveaux. Après je suis passé au Service Occasion, puis on m’a formé au SAV sur du Putzmeister (machines à enduire et machines à chape) et en parallèle sur les mini pelles Kubota et les chariots de manutention Manitou. J’ai un peu fait le tour de toutes les marques. Par la suite, je suis repassé au Service Occasion, un service très enrichissant.

Suite à des problèmes de dos, on m’a proposé d’être réceptionniste, pour gérer l’accueil des clients à l’atelier (prises de note des demandes des clients, suivi des accessoires avec les machines, etc) .

Puis en 2020, on m’a proposé le poste de développeur service, puisqu’un poste s’était libéré, du fait du développement de l’entreprise.

 

Développeur service, c’est ton poste actuel. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

 

Ludovic : Je suis devenu développeur service en  décembre 2020, sur le département du Morbihan. La première mission, c’est le chiffrage technique d’une machine, pour le Service Occasion. Je vais estimer l’enveloppe pour réparer une machine, la remettre en état. J’arrive avec mon camion chez le propriétaire de la machine, je prends mes outils, je regarde les jeux et usures, les rotules, les flexibles, les caractéristiques de la machine, les options … 

Je fais une estimation, une “expertise”, et j’emmène ça au Service Occasion. Le service dira si on peut la vendre à tel prix, si ça vaut le coût de la reprendre ou de ne pas la reprendre, et de combien sera le budget de remise en état.

Ensuite, s’il y a une machine de vendue, je viens faire la mise en service de la machine. On explique tous les petits boutons, les différentes subtilités, la sécurité, l’entretien quotidien, les préconisations constructeur … 

Ça nous permet de montrer notre service, comment on travaille, et derrière de fidéliser le client en proposant un contrat de maintenance, suivant l’engagement horaire du client. 

S’il fait 1000 heures /an par exemple, Manitou prévoit une visite toutes les 500 heures ou tous les 6 mois. Nous adaptons le planning par rapport à l’utilisation de la machine, aux conditions d’utilisation et à l’environnement aussi.

À part ça, je me déplace sur les agences de Quéven, de Theix et de Pontivy. Cela me permet de suivre l’évolution de la préparation des machines, de faire le suivi de la clientèle et les expertises sur les machines, et surtout de garder le contact avec les collègues .

Ludovic Bozec, développeur service

Tu dois donc connaître toutes les machines pour mener à bien ces missions ?

 

Ludovic : Oui, je fais toutes les machines, je connais toutes les machines ! Enfin toute, c’est un grand mot, il faut quand même que je travaille dessus de temps en temps, surtout les nouveaux matériels. Ça demande de la réflexion et de l’attention. Et quand je ne connais pas, je demande.

Je suis souvent en lien avec mes collègues, techniciens SAV ou préparateurs machines, qui ont régulièrement des formations constructeurs. C’est pour ça que j’insiste bien, quand je fais mes mise en service, je cite les gars qui font le boulot en amont. Ce travail est hyper important. Je travaille souvent avec Sylvain, qui fait les préparations de machines neuves à Vannes. Quand il y a une subtilité sur une machine, une nouvelle technologie, on en parle il me fait un debrief. Même une mise en route d’accessoire, il faut connaître le matériel pour une bonne mise en service, et pour cela nous avons aussi l’appui de nos fournisseurs.

 

Tu es aussi amené à beaucoup voir les clients. Comment gères-tu cette relation avec notre clientèle ?

 

Ludovic : Moi qui étais à la base sédentaire à l’atelier, j’avais pas forcément beaucoup de contact avec les clients et le terrain. Ensuite j’en ai eu un peu à l’atelier, à la réception de matériels. Mais là avec mon poste, je découvre le terrain, j’apprends et je découvre tous les jours et c’est très bien.

J’ai pas peur parfois de dire aux clients quand je ne connais pas. Au contraire, ils aiment bien expliquer leurs métiers, ils aiment être écoutés. Il faut savoir à la fois écouter et parler. 

Globalement, ça se passe très bien avec les clients !

 

Quelles sont les particularités chez Axxel que tu apprécies ?

 

Ludovic : L’esprit familial ! C’est une bonne ambiance, tout le monde se donne à fond pour travailler. Si tout le monde donne un peu du sien, ça roule tout seul. Si on a des choses à dire, on le dit. Et même Monsieur Guichaoua est très à l’écoute, il n’a pas peur de nous recevoir dans son bureau, on discute, et puis voilà. Quand j’ai commencé on était une trentaine. Là dans tout le Groupe Geopar, on est 150, et ça reste encore assez familial.

 

Ton mot de la fin ?

Ludovic : Fier ! Je suis fier de travailler ici. Ça me touche.